Duo
de saxophonistes qui distillent des improvisations libres autant
maximalistes qu'exploratoires
Michel
DONEDA (https://fr.wikipedia.org/wiki/Michel_Doneda)
- saxophoniste soprano actif depuis le début des annéesn
80, Michel est un peu une singularité dans le payage du
jazz et des musiques imrovisées. Issus des maquis sonores
hexagonaux, on l'a entendu à qui mieux mieux avec à
peu près toute la communauté des improvisateurs
flibustiers de tous poils et toutes contrées, acousticiens
tout autant qu'électroniciens.
A l'instar de son alter ego britannique Evan Parker, son sax soprano
fonctionne comme un générateur d'ondes jamais rasséréné
qui réveille les corps ou sert d'instrument de captation
des secousses telluriques qui animent la troposphère.
Matthieu
PRUAL (sax alto et soprano, flûte roumaine et
tutti frutti) (https://matthieuprual.wixsite.com) évolue
lui aussi dans l'exploration sonore en tant que saxophoniste et
compositeur. Issu du jazz, sa sensibilité s'est ouverte
aux musiques contemporaines et improvisées. Au sein des
Productions du Mouflon il collabore régulièrement
avec des artistes de tous bords (photographie, vidéo, arts
plastiques, poésie, danse). Dans son travail lié
à l'enfance, il explore les possibilités sonores
d'une multitude d'objets quotidiens ou d'instruments d'éveil
musical pour faire naître des images, des ambiances, des
odeurs vives et poétiques.
Il a fondé et dirigé l'ensemble Phoenix à
l'origine de nombreuses créations (CF. un opéra
poétique sur un poème d’Édouard Glissant,
des collaborations par ex. avec Denis Lavant).
Ces dernières années on le connaît notamment
pour un duo avec le violoncelliste caspar Claus et au sein du
qutour d'impro chamane et à haute charge émotionnelle
" No Tongues ".
Thomas GOUBAND
Solo
lithophones et percussions (silex, grosse caisse à l’horizontale
bardée de clochettes ou blocs de bois, branchages et brindilles,
cailloux roulés au sol, cymbales inversées etc.)
Derrière
un set de batterie fait de sa main de fûts déglingués
trouvés vraisemblablement dans une brocante, de cymbale
abîmées, d’objets divers, pommes de pin et surtout
lithophones, ces pierres qui résonnent, Toma Gouband invente
des univers, garant d’un geste dont il est le seul dépositaire.
Dans une attitude d’hyper-concentration, il pèse chaque
frappe, réfléchit chaque coup et donne une couleur
unique à ce qu’il génère. il trimballe
son instrumentarium néolithique aux côtés
d'une kyrielle d'improvisateurs contemporains qu'il s'agisse de
jazzmen tels que Magic Malik, Benoît Delbecq, d'Evan parker,
ou des nouvelles scènes réductionnistes européennes
allemandes, norvégiennes etc.
Le solo absolu de Toma est une expérience sensorielle quelque
part entre art thérapie et recherches d'un folklore imaginaire
à la John cage.
